Mais le besoin financier objectif ne sera pas réduit par la décision du BVG, prévient le président de l’Association des entreprises de transport allemandes (VDV), Ingo Wortmann. « Le chemin de fer, c’est avant tout l’infrastructure ferroviaire », souligne Wortmann dans un communiqué du 29 novembre 2023. « Si elle n’est pas intacte ou si sa capacité n’est pas suffisante, les trois systèmes de transport ferroviaire essentiels à la protection du climat en Allemagne – le transport de marchandises, le transport local le transport de passagers et le transport longue distance – ne peuvent pas passer. Si des augmentations à deux chiffres des prix des voies sont désormais annoncées pour 2025, cela sera loin d’être supportable. Si nous ne voulons pas qu’il y ait des coupes à blanc en Allemagne, le gouvernement fédéral doit assumer sa responsabilité financière.»
Le contexte de l’avertissement du VDV est qu’en raison de l’inflation des coûts de personnel et de maintenance, une augmentation moyenne des salaires de 6 pour cent est prévue pour la période horaire du réseau 2024/2025. Cela semble modéré. Mais le problème réside dans les détails. Compte tenu des dispositions légales, un maximum de trois pour cent de l’augmentation des redevances devrait dans un premier temps être alloué au transport ferroviaire local de voyageurs.
Le plafonnement du transport ferroviaire régional entraîne des taux de croissance disproportionnés de 9,9 pour cent pour le transport ferroviaire de marchandises et de 14,3 pour cent pour le transport ferroviaire de voyageurs longue distance. Cette perspective est exacerbée par une exigence de l’Agence fédérale des réseaux, selon laquelle l’augmentation du transport ferroviaire régional peut atteindre un maximum de 0,6 pour cent.
Le président du VDV estime qu’il existe un risque d’effondrement financier dans le transport ferroviaire de marchandises : « Cela conduit à une répartition qui pèse à son tour sur le transport de marchandises d’environ 12 pour cent et sur le transport longue distance d’environ 17 pour cent. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. En tant qu’association professionnelle, nous ne voyons que la possibilité que le gouvernement fédéral adopte une position décisive et promette un soutien financier pour les prix des itinéraires. » Dans le cas contraire, une nouvelle augmentation du trafic routier par rapport au rail serait plus que probable. hfs